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Frédéric-Louis Blanchard

Extrait tiré de: Vivre a malleray au XIXe siècle ↑Frédéric-Louis Blanchard; Frédéric-Louis Blanchard1 Frédéric-Louis, dit « Conseiller », est né à Malleray le 30 décembre 1790. Il était le fils de David Blanchard et de Suzanne née Feusier et appartenait aux Blanchard de la branche des « Meuniers » (pour la distinguer de la branche des « Gourbachons », ou « Maçons » […]

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David-Louis Miche

Extrait tiré de: Vivre a malleray au XIXe siècle ↑David Louis Miche David-Louis Miche David-Louis est né en 1797. Il descend d’une famille relativement aisée, semble-t-il1. Il occupa successivement les charges de garde-champêtre depuis 18322 puis celles de maire à partir de 18383. Ces fonctions mises à part, il ne nous est connu que parce […]

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Julien Faigaux

Julien Faigaux Extrait tiré de: Vivre a malleray au XIXe siècle Julien Faigaux père Julien Faigaux est né à Malleray le premier mai 18031. Il était le troisième enfant de Jean-Pierre Faigaux fils et d’Anne-Marguerite née Blanchard. Sa famille en accueillera encore trois après lui. Comme la plupart de ses frères et soeurs, Julien fit […]

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Jean-Pierre Faigaux fils

Courte biographie et présentation sommaire de son Journal

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Jean-Pierre Faigaux père

Jean-Pierre Faigaux père Extrait tiré de: Vivre a malleray au XIXe siècle ↑Jean-Pierre Faigaux père↑ Biographie Le premier est attesté de 1758 à 1763 comme apprenti chez David-Guillaume Engel, de Douanne et Gléresse, un des maîtres penduliers et négociants en horlogerie parmi les plus en vue alors de La Chaux-de-Fonds3. En 1766, Isaac figure comme […]

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Vivre à Malleray au XIXe siècle

Jean-Pierre Faigaux et son fils, également prénommé Jean-Pierre, ont plusieurs points en commun avec Frédéric-Louis Blanchard, David-Louis Miche et Julien Faigaux. D’abord, ils sont tous bourgeois (communiers) de Malleray, alors un petit village de moins de 300 habitants situé au centre d’une vallée jurassienne. Ensuite, bien que de trois générations différentes, ils y ont vécu ensemble au début du XIXe. Surtout, chacun d’entre eux a tenu, parfois au même moment, un journal “particulier” ou “personnel” dans la période troublée de la fin de l’Empire français, de l’invasion alliée et du rattachement de leur région à la Suisse par annexion au canton de Berne.

Ils ne sont pas les seuls, d’ailleurs, à tenir leur journal ou à écrire leurs mémoires à cette époque dans l’ancien Évêché de Bâle. Mais ce qui les distinguent particulièrement parmi les auteurs de ce genre, c’est leur appartenance commune à la masse laborieuse des campagnes et des ouvriers, à l’instruction beaucoup plus rudimentaire que la population des villes ou la petite élite locale des notaires, prêtres ou pasteurs. Car ils sont les cinq essentiellement propriétaires, plus ou moins riches en terres, en bétail ou en biens, et des paysans. En plus ou à côté des tâches agricoles et d’élevage quotidiennes, ils assument encore d’autres activités, artisanales ou de service, pour subvenir aux besoins de leurs familles. Les témoignages qu’ils ont laissés sont très riches en informations sur leur vie et les travaux journaliers qu’ils réalisent seuls ou en famille. Ils évoquent aussi les événements extraordinaires auxquels ils assistent, de près ou de loin.

Ces manuscrits étaient restés presque totalement inédits jusqu’à ce que Cyrille Gigandet entreprenne d’en réaliser une présentation générale et une première analyse, elle-même restée pratiquement inconnue. Cette publication constitue donc une réédition du Mémoire de licence qu’il avait réalisé et soutenu sur ce sujet au début des années 1980 à l’université de Neuchâtel. Le texte dactylographié original a été scanné, puis soumis à une reconnaissance optique de caractères. Cette première version, accompagnée de sa forme “modernisée”, plus lisible, a été conservée dans un seul fichier PDF, consultable en ligne. Elle a ensuite été revue, corrigée et complétée par l’auteur.

Les erreurs ont évidemment été corrigées et la syntaxe parfois modifiée tout en conservant le style d’origine. Surtout, le texte a été adapté en fonction d’informations – assez rares d’ailleurs – recueillies après 1981 dans les archives ou la littérature. Sa structure a également été changée, à la fois pour mettre l’accent sur ce qui faisait l’originalité de la recherche et à la fois pour faciliter la lecture, en utilisant les moyens informatiques d’édition électronique. Originellement divisée en deux parties, l’étude a été scindée en trois afin de mettre en relief, au milieu, la description du village de Malleray et les occupations agricoles ou autres de ses habitants, utilisant pour ce faire des sources originales, jamais étudiées jusque-là, en particulier les renseignements fournis par les “diaristes” de Malleray eux-mêmes dans leurs différents écrits. Les illustrations d’origine, notamment les premiers plans généraux de la commune de 1805 et 1821, ont aussi été complétées avec de nombreuses autres images du village ou de la région.

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Au moulin de Malleray

Le moulin de Malleray, localité du Jura bernois aujourd’hui intégrée à la commune de Valbirse, n’existe plus. Il n’en reste plus aucune trace dans le paysage du village ni dans la mémoire de la plupart des habitants. Seuls subsistent quelques documents, sur parchemin ou sur papier, et de rares illustrations pour situer sa position dans le village, sur l’ancien cours de la Birse, et pour comprendre le rôle crucial qu’il tenait dans l’économie. Parmi les premiers figurent une série de lettres de fief accordées par les princes-évêques de Bâle aux héritiers mâles d’une des branches de la famille Blanchard. L’étude de ces parchemins permet de mesurer l’importance de ce qu’on appelait aussi alors une “usine hydraulique” pour une communauté vivant essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. Elle permet aussi de cerner les devoirs et obligations du meunier qui bénéficiait d’un monopole dans l’exercice de sa profession.
Le moulin de Malleray survécut aux révolutions française et industrielle. Devenu propriété de la famille Blanchard, il fut aménagé et transformé par elle au XIXe siècle pour répondre aux besoins nouveaux de l’économie locale et régionale. On en fit finalement un site industriel qui accueillit les premiers ateliers d’horlogerie et de mécanique du village. Avec l’aménagement du paysage alentour, imposé par l’arrivée du chemin de fer, la canalisation de la Birse et le tracé d’une nouvelle route, il ne resta bientôt plus du moulin de Malleray que le nom et le souvenir d’une époque révolue dans la mémoire de quelques-uns. Les premiers plans du village, puis les cartes topographiques fédérales suisse offrent un raccourci saisissant de cette évolution.